Le portail « e-impôts », conçu par la Direction Générale des Impôts (DGI) pour la télédéclaration et le paiement des impôts et taxes des entreprises est rendu obligatoire depuis le début de l’année 2018 pour toutes celles dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 200 millions.
Dans le but de d’informer et former ses entreprises membres, la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a initié l’année dernière une formation. Le 15 mars 2018 à la Maison de l’Entreprise, c’était une autre formation cette fois-ci à l’endroit des Petites et Moyennes Entreprises (PME) sur l’utilisation de cette plateforme en ligne.
L’objectif de cette rencontre, selon Dominique Taty, Président de la Commission Juridique et Fiscale de la CGECI, est de familiariser les adhérents au processus de déclaration en ligne. Pour lui, la téléprocédure est une méthode moderne au bénéfice des entreprises mais revêt des difficultés dans l’application. C’est tout le sens de l’initiation de cette formation. « C’est un processus évolutif. Quand on met un système de cette nature en place, il n’est pas parfait. Ce que nous demandons à l’administration, c’est de l’indulgence vis-à-vis des utilisateurs de ce nouvel outil. Certaines préoccupations relevées l’année dernière ont pu être prises en compte. Il y en a d’autres qui demeurent », a-t-il plaidé. Et d’ajouter que « les pays qui ont mis en place ce système ont eu beaucoup de temps pour le parfaire ». C’est pourquoi il a fait savoir qu’il est important de créer des cadres d’échanges du type pour écouter les entreprises afin de prendre en compte leurs préoccupations par l’administration fiscale.
Cissé Souleymane, Ingénieur informaticien, chef de service chargé de la maîtrise d’ouvrage au centre des téléservices fiscaux à la DGI a expliqué que pour « avoir accès à la plateforme e-impôts, il faudra formuler une demande d’adhésion auprès des services de la DGI en charge de cette solution ». Egalement, un courrier à retirer, le numéro de télédéclarant, une adresse et un identifiant sont autant d’éléments dont doivent disposer les clients, a expliqué M. Cissé. Le téléchargement du formulaire du mandataire social, son impression, qui par la suite devra être imprimer, renseigner manuellement, la pièce d’identité à scaner et l’autorisation du mandataire social, sont ces fichiers à joindre qu’il n’a pas manqué d’énumérer. Il a rassuré les utilisateurs quant au système de sécurité. « Le portail E-impôt est sécurisé, la déclaration et le paiement des impôts peuvent être effectués sans problèmes, des données de sécurité fiables existent », a-t-il confié.
Sandrine Ouegnin, en charge de la Communication au centre de téléservices de la DGI a aussi présenté les nouveaux outils comme la DGI mobile aux contribuables. « C’est une solution réservée aux contribuables soumis à l’impôt synthétique et à l’impôt foncier. Ils auront la possibilité désormais de payer leurs impôts via cette solution » a-t-elle expliqué.
Il est à préciser que l’ordre de virement n’est pas traité automatiquement par e-impots.gouv.ci, c’est à l’utilisateur de le transmettre à sa banque.