Le Comité Technique de Concertation (CTC) du Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (CCESP) a tenu une réunion le 13 décembre 2010 au Cabinet du Ministre de l’Economie et des Finances, M. Adama Coulibaly. Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de la relance de la dynamique du dialogue public-privé. Son ordre du jour était : la revue des recommandations de la Journée nationale du partenariat 2019, la revue de la matrice actualisée des préoccupations et de l’état des diligences ainsi que l’examen du dossier sur les mesures en faveur des PME.
Il a été relevé à l’occasion de cette réunion à laquelle ont été invités des représentants du secteur privé et, outre le Ministre Coulibaly, plusieurs personnalités administratives et politiques dont le Ministre de l’Artisanat, M. Sidiki Konaté, qu’au cours de l’année 2019, la somme de 771 milliards Fcfa a été payée aux fournisseurs de l’Etat au titre de la dette intérieure. Cette information faisait suite aux préoccupations soulevées par le secteur privé qui souhaite de voir la question de la dette intérieure être traitée avec diligence.
La problématique de la dette dite flottante (dette comprise entre 1 à 90 jours) n’a pas été occultée, le gouvernement consentira à faire des efforts en vue de l’éponger, informe le Ministre Coulibaly, sans toutefois donner un délai précis de règlement de différentes factures.
Dans la même veine, il a été recommandé dans le cadre de la dette Ecole qu’il soit procédé à la revue, par un groupe consultatif, de la convention signée en 2011 par l’Etat et les établissements scolaires privés. L’objectif étant de déceler les dysfonctionnements liés à l’applicabilité des textes.
Le gouvernement ivoirien souhaite la dynamisation du cadre de concertation Etat-secteur privé
Par ailleurs, le secteur privé a posé des préoccupations qui sont essentielles pour son dynamisme mais surtout devant lui permettre de jouer son rôle moteur de vecteur de croissance. Il s’agit entre autres des questions relatives à la fiscalité et à la parafiscalité sectorielle; la Gestion de la Dette intérieure fournisseurs ; la compétitivité des infrastructures portuaires et de certains intrants pour le secteur manufacturier ; les difficultés liées à l’application des réformes nationales et communautaire…
La CGECI a pris part à la réunion du CTC, elle y était représentée par son Vice-Président, M. Philippe Eponon. La Chambre de Commerce et d’Industrie était conduite à ce rendez-vous par son Président M. Touré Faman.