Depuis le 03 juillet 2018, à l’issue de son Assemblée générale, M. Geoffroy Roux de Bézieux a été porté à la tête du Mouvement des entreprises de France (MEDEF).
« Il y a eu le temps de la campagne et de l’indispensable expression des sensibilités. Et cette étape se termine. Maintenant est venu le temps de l’action…», ce sont les mots qu’a laissé entendre le nouveau président après son élection. Et d’ajouter, « notre organisation regorge de talents, venus de multiples horizons et impatients de préparer le monde de demain. Tous ces talents doivent se rassembler autour de leurs compétences, leurs aspirations, agir ensemble pour tendre vers une réussite qui ne pourra être que collective. Le MEDEF que je veux bâtir avec vous, ce n’est pas celui des oppositions, des divisions factices. Car vous savez bien que derrière la pluralité des candidatures qui se sont exprimées, nous sommes évidemment tous d’accord sur l’essentiel. Nous travaillons tous pour un même but : garantir la prospérité de nos entreprises et s’assurer que le développement de celles-ci profite à la société française tout entière dans un monde en totale mutation ».
Pour Geoffroy de Bézieux, son élection est celle de tout le Mouvement. « Les représentants de notre organisation, ont exprimé leur choix (un choix clair) en me portant à la présidence du MEDEF pour le prochain mandat. Mais ce que je veux célébrer, avec vous, ça n’est pas la victoire d’un camp contre l’autre, c’est la victoire du rassemblement », avait-il précisé.
Pendant les cinq (05) années de son mandat, à l’en croire, la question devra être « comment relever les défis du monde de demain en opposant ainsi toutes ces dimensions, alors que chacune d’elles irrigue en profondeur notre économie et notre mouvement ? Le MEDEF que je vais présider, c’est un MEDEF qui joue collectif. Un MEDEF qui a la passion de l’unité pour mieux se projeter vers les défis du futur ».
La mission de l’ex-Vice-président délégué du MEDEF sera également de « continuer le combat pour la compétitivité de nos entreprises, augmenter nos efforts sur la formation de nos salariés, transformer le paritarisme pour obtenir une véritable autonomie de décision et de gestion, imaginer un dialogue social national qui devienne un dialogue économique et social, rénover l’organisation, la gouvernance et le financement de notre mouvement pour le rendre plus agile, devenir une organisation franco-européenne, et enfin et j’allais dire surtout, se redonner du temps et des ressources pour repenser le temps long ».
La tâche est énorme, il en est conscient. C’est pourquoi, il a sollicité l’implication de tous. « Mais pour ces chantiers, j’aurai besoin de vous tous, de toutes les fédérations et de tous les territoires », a-t-il plaidé.
Avec Medef.com