Formation professionnelle : Un projet de délocalisation d’un campus canadien présenté aux membres du comité paritaire de la réforme
Le projet de délocalisation d’Institut polytechnique canadien d’Afrique francophone (IPCAF) a été présenté au Secrétariat d’Etat en charge de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle ainsi qu’aux membres de la Commission paritaire de pilotage (CPP) de la réforme de l’enseignement technique dont le Patronat Ivoirien. C’était le 06 février 2018 à la Maison de l’Entreprise.
Présentant ce projet porté par le Collège communautaire du Nouveau Brunswick, les Collèges et Instituts Canada et PGF Consultants, Mme Liane Roy, Présidente-directrice générale du Collège communautaire a indiqué que la démarche vise à « explorer les possibilités de partenariats locaux pour appuyer la mise sur pied d’un Institut polytechnique canadien en Afrique francophone basé sur les fondements des collèges communautaires du Canada ».
Les objectifs, mettre à profit le potentiel humain dont regorgent les Etats membres de l’UEMOA, améliorer les perspectives d’emploi, garantir l’égalité des chances pour tous et assurer la compétitivité de la main-d’œuvre.
Aussi, cette rencontre, était-elle d’appeler l’Etat Ivoirien à mobiliser les ressources financières auprès des bailleurs de fonds et le secteur privé, les dépenses liées à l’équipement pour la mise en œuvre du projet.
Pour les techniciens, la formation dure d’un à trois ans, quant au niveau Licence pro, il faut compter une à quatre années et jusqu’à six ans pour la Maîtrise professionnelle. Ces formations, a signifié Mme Roy, sont conçues en fonction des besoins du marché de la demande de l’emploi.
L’entrée à l’Institut nécessite un certain niveau. Ainsi, pour la reconnaissance des acquis et mise à niveau, les niveaux d’entrée possibles sont le CEP, le CAP, le BEPC et le BEP, le TQP et les apprentis. Par conséquent, le Baccalauréat reste le niveau normal d’entrée.
Selon le tableau des indicateurs de réussite des Collèges communautaires canadiens dressé, 90% des diplômes trouvent un emploi six après l’obtention du diplôme, 93% des employeurs sont satisfaits de la qualité des diplômes collégiaux.
Ce projet a été favorablement accueilli par le Secrétariat d’Etat, représenté par le Vice-Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, Nabil Ajami aussi bien par le secteur privé. Les membres du comité de pilotage ont promis relayer auprès des décideurs cette volonté de voir naitre cet Institut en terre d’Eburnie. Car ils ont tous épousé l’intérêt de la Banque Africaine de Développement (BAD) de la promotion d’un nouveau modèle éducatif pour l’Afrique.