L’accroissement de la coopération entre la Côte et le Maroc. C’est autour de cette question qu’ont tourné les échanges lors de la rencontre entre la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire et la représentation de l’Ambassade du Maroc en Côte d’Ivoire. C’est dans le cadre du forum « Bâtisseurs de l’économie africaine » que cette délégation de l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) dirigée par SEM l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire a été reçue par le Vice-Président de la CGECI, M. Philippe EPONON et ses collaborateurs.
Les parties ivoiriennes et marocaines ont décrié le faible volume et la baisse progressive des échanges entre les deux pays. En plus de la balance commerciale déficitaire pour la Côte d’Ivoire. Pour répondre à cette problématique, des efforts doivent être conjugués et s’inscrire dans le long terme. Les deux parties ont donc convenu d’intensifier leur coopération économique, en vue d’accroître les chiffres enregistrés.
En ce qui concerne les exportations et importations, il convient d’équilibrer la balance commerciale, en augmentant les exportations vers le Maroc. Cela passe par exemple par la création d’industries de transformation d’hévéa et de coton qui vendront leur production aux industries automobiles et textiles marocaines. Quant aux investissements les premières pistes de collaboration pourraient être l’hévéa, par la création d’usine de transformation de l’hévéa en caoutchouc qui sera exporté vers le Maroc, gros producteurs de pneus ; le coton, par la création d’usine de filature du coton ivoirien qui servira ensuite dans la production du textile marocain ;la pêche, par la création d’une industrie de pêche en partenariat avec Hassan SENTISSI, Président de l’ASMEX qui s’y connaît bien et a un important investissement dans ce domaine au Maroc. M. SENTISSI faisait partie de la délégation marocaine conduite par l’Ambassadeur SEM. Abdelmalek KETTANI.
A en croire les échanges, la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Maroc pourrait évoluer si l’on travaille à obtenir une banque de projets d’investissement. Et la délégation marocaine a souligner communiquer au Vice-Président de la CGECI, le coût global d’une usine de transformation d’hévéa au Vice-Président EPONON ; le coût global d’une usine de pêche et celui d’une usine de transformation de coton.
Pour matérialiser toutes ces actions, il faut trouver des investisseurs ivoiriens susceptibles de contribuer au financement de ces 3 projets d’investissement (hévéa, pêche et coton).