MOT DE BIENVENUE DU PRESIDENT DE LA CGECI
- Monsieur le Ministre de la Promotion de l’investissement et du Développement du secteur privé
- Monsieur le Ministre du Commerce et de l’industrie,
- Monsieur le Ministre délégué au commerce extérieur de la France,
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux et Centraux de l’Administration,
- Mesdames et Messieurs les administrateurs de la CGECI,
- Mesdames et Messieurs, les membres de la délégation du MEDEF, de l’AFD, de Proparco et de BPI France,
- Mesdames et Messieurs les Chefs d’entreprises,
- Mesdames et Messieurs en vos rangs, grades et qualités,
- Chers amis de la Presse,
Je voudrais, avant tout propos, vous souhaiter, au nom de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), principale organisation patronale de Côte d’Ivoire, et en mon nom propre, une chaleureuse bienvenue à la Maison de l’entreprise, siège du patronat ivoirien.
Le mini forum économique qui nous rassemble aujourd’hui est un grand moment de retrouvailles entre opérateurs économiques et hommes d’affaires de France et de Côte d’Ivoire. Il nous offre l’opportunité, par ces temps d’incertitudes dues à la persistance de la crise de la Covid-19 et de la volatilité de l’environnement économique international, de renouer avec la tradition bien établie des échanges réguliers entre nos deux pays et, dans le même temps, d’inventer de nouveaux futurs, en tirant les enseignements de la grave crise sanitaire qui a ébranlé bien des certitudes.
Avant d’aller plus loin, permettez-moi, Mesdames et Messieurs, de saluer la présence parmi nous de trois ministres, les ministres ivoiriens Emmanuel Esmel Essis et Souleymane Diarrassouba respectivement en charge de la Promotion de l’investissement et du Développement du secteur privé, et du Commerce et de l’industrie ; et français Franck Riester, en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité de la France.
Nous y lisons le témoignage supplémentaire de la volonté politique de nos deux pays, exprimée à un niveau élevé, d’impulser une nouvelle dynamique coopérative et partenariale, ce New Deal qui devrait nous permettre de franchir de nouveaux paliers, particulièrement en matière de relations d’affaires entre les secteurs privés de nos pays respectifs.
Monsieur le ministre Riester, vous souteniez récemment, dans une interview à une chaîne de télévision, qu’il y a une « volonté d’investir sur des partenariats dans le temps long, dans une démarche gagnante-gagnante avec des partenariats où on respecte nos partenaires ». J’aimerais vous rassurer, Monsieur le ministre : nous sommes tout à fait d’accord avec vous sur cette orientation que devrait prendre désormais notre coopération, et le secteur privé ivoirien est déjà en mouvement, depuis quelque temps, pour suggérer de nouveaux instruments et de nouveaux formats susceptibles d’augmenter substantiellement les flux de financement privé et les investissements français vers la Côte d’Ivoire et de soutenir le secteur privé ivoirien, moteur de la croissance du pays.
Organisation dédiée à la défense des intérêts des entreprises, à la promotion et au développement de l’entreprenariat, la CGECI vous ouvre ses bras, convaincue de l’indéniable valeur ajoutée qu’apportera sûrement une relation économique franco-ivoirienne rénovée et innovante.
Notre organisation est composée de groupements professionnels, d’associations du secteur privé et d’entreprises adhérentes directes issus de tous les secteurs d’activité. La CGECI fédère ainsi plus de 3 500 entreprises et contribue à plus de 80% aux recettes fiscales de l’Etat de Côte d’Ivoire. C’est vous dire à quel point la Confédération représente un acteur de poids incontournable pour faire des affaires sérieuses et durables en Côte d’Ivoire, et ailleurs dans la région ouest-africaine où la crédibilité et le leadership de la CGECI sont établies.
Mesdames et Messieurs,
Notre forum se tient quelque deux semaines à peine après le Sommet de Paris sur le financement des économies africaines initié par le Président Emmanuel Macron.
Le président français Emmanuel Macron y avait plaidé pour un « New Deal » pour l’Afrique et une mobilisation des investissements privés, alors que le continent, confronté au défi de la crise pandémique avec des moyens limités, entend rompre avec la logique de l’assistance et éviter le piège de la dette publique.
Ce forum ivoiro-français, l’un des premiers Business Meetings d’après sommet de Paris, doit par sa densité et ses résultats, servir d’exemple réussi de nos nouvelles ambitions communes, de construire des relations durables entre les économies françaises et africaines.
Mesdames et Messieurs
Les patronats de nos deux pays, la CGECI en Côte d’Ivoire, et le MEDEF en France sont déjà des modèles de coopération et de partenariat.
Vous me permettrez donc, à ce stade de mon propos, de saluer l’engagement et l’implication du Medef International et des autres opérateurs économiques français, représentés ici par BPI France, l’AFD et sa filiale Proparco. Avec ces différentes structures la CGECI entretient d’excellentes relations, qui nous l’espérons continueront à se renforcer, dans l’intérêt mutuel de nos membres, à savoir les entreprises.
Avec le MEDEF, par exemple, nous avons un protocole d’accord depuis le 28 avril 2016, permettant de partager, entre autres, les bonnes pratiques sur I’entreprenariat et de favoriser les flux d’échanges entre les deux organisations. Notre présence régulière aux éditions des REF (Rencontres des entrepreneurs de France), et celle du MEDEF à la CGECI Academy atteste du dynamisme de nos relations.
Avec BPI France, nous avons signé le 3 octobre 2017, une convention de partenariat pour favoriser la collaboration entre nos deux structures à travers le partage de bonnes pratiques et la facilitation des relations entre entreprises françaises et ivoiriennes. La mise à disposition gratuite des formations de l’université virtuelle de BPI France et les discussions en cours concernant sa plateforme virtuelle de réseautage EuroQuity, attestent encore de l’intérêt partagé de cette relation. Nous nous réjouissons, à cet égard, de la signature, ce 1er juin, entre l’Etat de Côte d’Ivoire et BPI France, d’une convention qui a pour but d’accompagner notre gouvernement dans la mise en place d’un outil de soutien aux différentes problématiques de financement et d’assistance aux PME ivoiriennes.
Avec l’AFD et Proparco, nous sommes en convention depuis le 2 février 2021, pour la mise en œuvre du Projet SUNREF Côte d’Ivoire pour un montant de 1 640 000 euros. Dans ce projet, l’AFD et Proparco sont également en convention avec deux banques ivoiriennes pour l’exécution d’une ligne de crédit vert d’un montant de 17,5 millions d’euros.
Ce ne sont là que quelques initiatives qui démontrent la vitalité des relations entre la CGECI et ses partenaires ici présents.
C’est avec un intérêt tout particulier que le secteur privé attend, entre autres, de prendre connaissance du bilan de l’initiative Choose Africa que présentera Proparco, et des opportunités nouvelles qu’elle offre. Très souvent confronté à un sous-financement handicapant, le secteur privé ivoirien attend beaucoup des mécanismes novateurs comme Choose Africa, pour poursuivre sa croissance, facteur de développement.
Messieurs les Ministres, alors que je m’en vais vous laisser entretenir les hommes d’affaires ici présents, je voudrais à nouveau vous réitérer notre disposition à être, avec nos amis et partenaires du Medef, aux avant-postes du New Deal franco-africain en construction.
Avec les multiples opportunités d’affaires dont regorgent nos deux pays, je suis persuadé que vous saurez en dégager de nombreux flux d’affaires, de co-investissements et de démarches solidaires telle la création de joint-ventures ivoiro-françaises, afin de conquérir ensemble des marchés sur le continent africain et à l’international.
Le temps est venu de sortir des sentiers battus, et de prendre le chemin de l’innovation et de la croissance partagée.
Une fois encore bon séjour en Côte d’Ivoire, bonnes affaires et excellent forum économique.
Je vous remercie.
MOT DE CLOTURE DU PRESIDENT DE LA CGECI
Messieurs les Ministres
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs
La CGECI au nom du secteur privé tient à remercier toutes les personnalités qui ont participé à cet important forum économique. Les fructueux échanges qui ont eu lieu se poursuivront et serviront, en certains points, à la participation du secteur privé ivoirien au prochain sommet Afrique-France qui nous l’espérons pourra se tenir même virtuellement.
Avant de clore le présent forum économique, la CGECI tient à souligner, à nouveau, le caractère mature du secteur privé ivoirien et la disponibilité de ses membres d’explorer des partenariats gagnant-gagnant avec les entreprises françaises souhaitant s’associer, de façon équitable, avec les champions nationaux.
Pour suivre les accords commerciaux, dans l’intérêt des opérateurs économiques étrangers et ivoiriens, les organisations du secteur privé les plus représentatives dont la CGECI ont conclu un protocole d’entente avec le ministère ivoirien en charge des affaires étrangères. Ce protocole d’entente met en œuvre un certain nombre d’outils d’éco-diplomatie dont peuvent se servir tous les opérateurs économiques que nous sommes, ivoiriens, français et autres nationalités.
La CGECI est confiante sur la capacité et la volonté des membres des différentes délégations, ici réunies, à construire ensemble des partenariats gagnant-gagnant.
C’est sur ces mots, qui invitent à la collaboration équitable, à l’optimisme et au travail, que je souhaite mettre fin au forum économique.
Je vous remercie