Monsieur, le Premier Ministre ;
Mesdames et Messieurs, les membres du gouvernement ;
Monsieur, le Président de la CGECI ;
Monsieur, le Président de l’Alliance des patronats francophones ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs.
La CGECI ACADEMY vient de tenir ses assises les 27 et 28 Octobre 2022 autour du thème « QUELS PARTENARIATS POUR VALORISER LE POTENTIEL DES ENTREPRISES EN AFRIQUE ? ».
Elle comportait 22 sessions constituées de panels, master class et conférences et a vu l’intervention de brillants et éminents panélistes venus d’horizons divers tant du secteur privé que du secteur public.
Cette édition qui représente les 10 ans de la CGECI ACADEMY nous a donné l’opportunité de faire le bilan des thématiques abordées dans les éditions antérieures pour évaluer les progrès réalisés.
La CGECI ACADEMY 2022 avait également pour invités l’alliance des patronats francophones dont le circuit a permis de discuter des différentes formes de partenariats dans l’espace francophone.
C’est le lieu pour nous de remercier l’ensemble des panélistes et modérateurs pour leurs interventions de haut niveau.
Les principales résolutions issues des travaux sont les suivantes :
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- Renforcer les politiques publiques qui stimulent l’innovation et l’inclusion des populations défavorisées (femmes, jeunes et handicapés) sur toute la chaine d’accompagnement (pré-incubation, incubation et accélération)
- Améliorer la mise en œuvre des résolutions validées dans le cadre du dialogue secteur privé/secteur public.
- Renforcer la compréhension des enjeux du secteur privé par les services publics.
- Renforcer l’état de droit pour sécuriser les investissements et accroitre les performances des entreprises.
- Affirmer une volonté politique forte pour le développement industriel
- Améliorer la réactivité des États face aux crises
- Assouplir la règlementation des marchés bancaire et financier pour favoriser le financement des entreprises.
- Encourager les entrepreneurs africains à sortir de leurs frontières nationales pour investir dans d’autres pays grâce à des politiques publiques convergentes.
- Accélérer le projet de labellisation des entreprises locales
- Améliorer l’accès aux financements longs pour favoriser le développement des projets industriels
- Améliorer le schéma fiscal pour favoriser le développement et la compétitivité des entreprises
- Réduire notre dépendance technique par la fabrication de nos propres équipements industriels
- Renforcer l’éducation financière des populations et spécifiquement celle des entrepreneurs.
- Renforcer la profondeur du marché financier par la promotion des outils financiers alternatifs
- Favoriser la disponibilité et l’accès à des bases de données économiques et financières
- Encourager les PME de l’espace francophone à investir et co-investir pour créer de la valeur.
- Sensibiliser les PME et TPE à investir dans les pays francophones en corrigeant la perception du « risque Africain ».
- Faire du programme de construction des champions nationaux une priorité des États.
- Identifier les secteurs prioritaires dans lesquels l’Etat doit renforcer l’accompagnement des start-Ups.
- Développer les partenariats Sud-Sud dans la mise en œuvre des grands projets et favoriser les partenariats gagnant-gagnant Nord-Sud.
- Créer au sein de l’espace francophone, un cadre d’échange pour faciliter la libre circulation des personnes, des biens et des technologies.
- L’Afrique doit définir et faire référencer ses propres normes pour accéder à de nouveaux marchés
- Pour favoriser la transformation numérique de nos économies, il est nécessaire de développer les infrastructures réseaux et accélérer la digitalisation des services
- Sécuriser à minima nos ressources de base nécessaires à l’éclosion d’une industrie locale favorisant la sécurité alimentaire
Pour atteindre les meilleurs résultats de ces résolutions, les entreprises ont besoin d’évoluer dans un environnement sécurisé.
C’est pourquoi, il faut faire de la sécurité et de la stabilité politique, la priorité des actions et programmes des états dans l’espace francophone.