Selon le site d’informations Ecofin, la Côte d’Ivoire va bénéficier de l’assistance technique de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) pour l’élaboration de sa politique nationale de l’investissement.
A cet effet, révèle le site d’infos, une mission de cette institution spécialisée du système des Nations Unies a séjourné récemment à Abidjan. Ceci, en vue de procéder à des rencontres bilatérales avec plusieurs institutions publiques et privées, ainsi qu’avec des acteurs de l’économie ivoirienne, sur certaines problématiques spécifiques liées à l’investissement.
L’objectif principal étant, d’élaborer un rapport qui sera restitué aux autorités dans quelques mois », et qui proposera « les meilleures politiques à envisager en matière de promotion de l’investissement ». De sorte « à renforcer l’impact que peut avoir l’investissement dans le développement ».
Initié par le Secrétariat d’Etat en charge de la promotion de l’investissement privé de Côte d’Ivoire, ce document cadre en cours d’élaboration se veut global, cohérent, inclusif, mettant en exergue les potentialités d’investissements du pays et qui favorise la croissance durable, l’emploi, l’intégration de l’innovation technologique ainsi que l’amélioration du bien-être des populations.
Citant le Secrétaire d’Etat ivoirien chargé de la promotion de l’investissement privé, Esmel Essis Emmanuel, Ecofin avance que « la politique d’investissement que la Côte d’Ivoire envisage d’élaborer est d’une importance fondamentale ». Précisant qu’elle devra « s’articuler autour des principes essentiels que sont : la promotion d’un climat des affaires propice et transparent pour attirer les investissements, la modernisation du cadre juridique de l’investissement, l’adoption de meilleures pratiques et normes internationales en matière d’investissement, le respect de l’environnement et la cohésion socioculturelle du pays par les investisseurs ».
Dans le dernier rapport de la CNUCED, il est souligné que les flux d’IDE entrants en Côte d’Ivoire ont connu une croissance de 17% sur la période 2016-2017, passant de 577 millions $ à 675 millions $. Toutefois, soutient Essis Esmel Emmanuel, repris par l’agence Ecofin, cette hausse des IDE à destination de la Côte d’Ivoire, « masque une faible attractivité du pays »,
Pour preuve, sur les 11 milliards $ de flux d’IDE entrants dans l’espace économique de la CEDEAO, la Côte d’Ivoire n’en a capté que 5,4%, derrière le Ghana (30%) et le Nigéria (32%).