Abidjan abrite depuis le 04 août 2017, la 7ème édition du forum sur la révolution verte en Afrique (AGRF 2017). Organisé par l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA) dont le président du conseil d’administration est le Zimbabwéen Strive Masiyiwa, ce forum a eu pour thème: «Accélérer le cheminement de l’Afrique vers la prospérité: Croissance des économies inclusives et des emplois grâce à l’agriculture africaine».
«De 3.000 milliards de Fcfa en 2012, les revenus aux producteurs agricoles ivoiriens sont passés à 6.000 milliards de Fcfa en 2016». Information donnée par le Président de la République Alassane Ouattara à l’ouverture officielle de l’événement, le mercredi 06 août au Sofitel hôtel Ivoire d’Abidjan-Cocody.
Selon lui, «la transformation du secteur agricole requiert une volonté politique, des réformes courageuses, un financement soutenu dans la recherche, les infrastructures et l’énergie ainsi qu’un partenariat solide». C’est pourquoi, il a réitéré l’engagement de l’Etat Ivoirien, celui de respecter sa promesse sur la question du financement de l’agriculture. Mais, un autre défi est à relever. Il s’agit de «maintenir tout en développant notre agriculture, une cohabitation harmonieuse entre agriculture et forêt, en vue de contribuer à l’atténuation des effets du changement climatique sur les activités agricoles et à la séquestration du carbone».
Pour une agriculture qui se veut prospère, la mécanisation s’impose. Bien que les machines soient coûteuses, la mécanisation agricole est essentielle à l’augmentation de la productivité en Afrique. De ce fait, les réflexions sur la modernisation de l’agriculture demandent que l’on soit plus pragmatique. C’est l’avis du Ministre Ivoirien de l’agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly. «Ce dont nous avons le plus besoin en ce moment, c’est la traduction en actes de vos ambitions », avait-il lancé à l’endroit des chefs d’Etats participant au forum.
La 7ème édition de l’AGRF a pour objet d’inciter les gouvernants et les partenaires au développement à plus d’engagements dans le secteur agricole afin que ceux-ci donnent la priorité à l’agriculture et mobiliser les institutions afin d’accroître les investissements. Mais également, accélérer l’exécution des engagements pris par les gouvernements et autres parties prenantes.