Un atelier organisé par la Commission Environnement des Affaires et Compétitivité de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) à l’intention de ses membres et du Secteur Privé globalement a porté sur le thème : « Résultats enregistrés par la Côte d’Ivoire en matière d’amélioration du climat des affaires et perspectives à l’horizon 2025 ».
Cette Table-ronde, qui a mobilisé les entreprises et le Centre de Promotion des Investissement de Côte d’Ivoire (CEPICI) et quelques acteurs du secteur public, a eu lieu le 21 juillet 2022 à la Maison de l’Entreprise. Au cours de cette rencontre d’échanges, le CEPICI a présenté ses actions menées et à venir en vue de booster le climat des affaires en Côte d’Ivoire.
De nombreuses réformes ont été enregistrée et que dans l’agenda des réformes 2020-2022, des actions telle que la délivrance de l’Identifiant unique d’immatriculation (IDU) ont été menées en faveur d’au moins 132 416 entreprises en activité créées avant le 4 octobre 2018.
Le Directeur Exécutif de la CGECI, Stéphane Aka-Anghui et Kojok Charif, Directeur Général Adjoint de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire ( CCIL-CI), au nom du Secteur Privé ivoiren, ont exprimé leur satisfaction vis-à-vis à des réformes engagées, qui ont permis d’obtenir des acquis. Toutefois, ils ont relevé quelques difficultés auxquelles les entreprises continuent de faire face. Parmi celles-ci, il y a le manque de visibilité de la fiscalité, des difficultés à obtenir des baux emphytéotiques, la dégradation des voies d’accès aux différentes zones industrielles, l’impact de la contrefaçon, la congestion portuaire, la réduction des avantages fiscaux sur les investissements, des problèmes techniques récurrents sur les plateformes digitales, les problèmes liés à la fourniture d’électricité et le non-respect du délai de délivrance des documents administratifs.
Des préoccupations qui, selon Mme Carole Versteeg, Directrice Générale Adjointe du Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) seront prises en compte par sa structure à l’effet d’être examinées aussi bien avec le concours du Secteur Privé que celui de l’Administration publique. Une annonce qui a été très bien accueillie par le président de la Commission Environnement des Affaires et Compétitivité, Soro Nagolo.
Auparavant, le CEPICI avait présenté les réformes entreprises depuis 2013, en matière de formalisation des entreprises, de délivrance du permis de construire, de mutation immobilière, d’obtention de prêts, de résolution de litiges commerciaux, de paiement des impôts et taxes et de commerce international. Des initiatives qui, au dire du CEPICI se sont traduites par des résultats fort satisfaisants. Lesquels ont été possible en grande partie grâce à la mise en place de plusieurs guichets uniques : le Guichet unique de formalités des entreprises (Gufe) ; le Guichet unique du permis de construire (Gupc) et le Guichet unique du commerce extérieur (Guce).
Tout ceci en vue de regrouper en un lieu unique des Administrations pour la simplification et la facilitation des procédures. L’idée étant de réduire les délais et les coûts des prestations.
De ce qu’il ressort de l’intervention du CEPICI, les opérateurs économiques ont bénéficié, à travers le GUFE, de la défiscalisation des frais d’immatriculation pour les sociétés commerciales d’un capital de 10 millions FCFA maximum et de la réduction des coûts de création des entreprises. Il a été également opéré une baisse du coût de l’immatriculation au Registre du commerce et du Crédit immobilier à 15 000 FCFA. Toujours au regard de l’intervention du CEPICI, grâce au GUPC, les usagers bénéficient aujourd’hui d’une réduction du nombre de procédures d’octroi du permis de construire de 16 à 11, et du délai de 364 à 71 jours.