La Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire(CGECI) et le Centre de Promotion des Investissements (CEPICI),Guichet Unique de l’investissement, représenté par sa Directrice Adjointe, Mme Carole Eva Ouedraogo-Versteeg, ont eu une séance de travail avec une délégation de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) conduite par son président Agli Mohamed Sami. Cette rencontre de travail a eu lieu, lundi 24 octobre 2022 à la Maison de l’Entreprise. A cette occasion, il a été présenté aux hôtes de la CGECI, qui sont en Côte d’Ivoire dans le cadre de la 10ème édition de la CGECI Academy combinée à la seconde édition de la Rencontre des Entrepreneurs Francophones (REF), de s’informer du potentiel économique de la Côte d’Ivoire, notamment des secteurs prioritaires pour les investissements. Ces secteurs sont au nombre de sept. Ces différents secteurs d’activités font partie des leviers importants qui devront booster la dynamique industrielle de la Côte d’Ivoire.
Auparavant, lors de son intervention pour souhaiter la bienvenue à la délégation des Patrons algériens, le président de la CGECI, Jean-Marie Ackah, avait indiqué que cette rencontre s’inscrivait dans un processus engagé par les deux Organisations Patronales en vue de renforcer les relations d’affaires entre les deux pays. Elle est consécutive à une mission de découverte conduite en Algérie par une délégation de la CGECI conduite par le Président ACKAH. C’était au mois de juin 2022. « Ce voyage nous a permis de mieux connaitre le potentiel économique de l’Algérie et de mieux s’imprégner du niveau des entreprises sur place. Nous pensons qu’il y a un intérêt réciproque pour les deux parties de consolider leurs relations d’affaires et d’amener des entrepreneurs algériens à venir sur le marché ivoirien, à créer des coentreprises avec des investisseurs ivoiriens. Et, réciproquement, la même chose pour les Ivoiriens en Algérie », a soutenu le Président de la CGECI.
Pour les chefs d’entreprises algériennes, le renforcement des relations d’affaires entre la CGECI et la CAPC participent de la solidification des économies des deux pays. Pour eux, ildevraient exister une complémentarité des actions économiques. L’Algérie est très forte sur le segment industriel, dans la production de plusieurs produits qui peuvent trouver leur place sur le marché ivoirien, etc.
La prochaine étape, c’est de pouvoir co-construire des entreprises en Côte d’Ivoire ou en Algérie tout en procédant à des investissements qui contribueront à la création de richesse et d’emplois. « C’est le plus important et la manière la plus pérenne de préserver les relations économiques entre les deux pays », a déclaré Agli Mohamed Sami.
Cette séance de travail était la première étape d’une série de rencontres de travail auxquelles la CAPC doit prendre part.