Le représentant du Premier ministre, AHOUA N’Doli Théophile, Directeur de cabinet du Premier ministre, a affirmé ce vendredi 26 Juin 2015 à la Maison de l’Entreprise au Plateau (Abidjan) la satisfaction de la collaboration entre le secteur public et le secteur privé, pour l’élaboration du PND 2016-2020 en cours [PND: Plan National de Développement ivoirien].
« Le gouvernement est fier de la collaboration avec le secteur privé. Le secteur privé est le moteur de la croissance économique devant aboutir à notre émergence. », s’est exprimé M. AHOUA, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de restitution et de validation du diagnostic du PND 2016-2020, en présence d’une forte représentation du secteur privé.
Selon le représentant du Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), M. Pierre MAGNE, Administrateur de la CGECI, le secteur privé se réjouit de l’esprit dynamique du partenariat secteur Public-Privé fort engagé depuis quelques années. Il a également remercié le gouvernement ivoirien pour avoir impliqué d’avantage le secteur privé dans toutes les décisions prises pour le développement économique de la Côte d’Ivoire. « Le secteur privé est engagé à apporter sa contribution », a-t-il ajouté.
Le Directeur général du Plan et de la Lutte contre la Pauvreté (DGPLP), DYABY Lanciné, secrétaire technique du PND a donné les grandes articulations de cet atelier, entre autres, l’état d’avancement du PND ; la situation de la Côte d’Ivoire sur la trajectoire de l’émergence, le diagnostic stratégiques et défis. Il a surtout expliqué que l’élaboration de cet instrument, doit permettre à la Côte d’Ivoire d’être un pays émergent.
Pour ce qui est de l’état d’avancement de la situation de la Côte d’Ivoire, trois domaines majeurs sont cités. Nous avons le niveau de sécurité, qui est passé à 1.18, comparé à New York et Genève. On a aussi le niveau de perception de la corruption, dont la Côte d’Ivoire occupe le rang de 115ème sur 177ème. L’on note également la qualité de la gouvernance des politiques et des institutions, où le pays occupe la 35ème place. Enfin, l’environnement des affaires, où la Côte d’Ivoire est classée au rang de 147ème en 2015, connait des progrès significatifs (Parcourir le rapport Doing Business 2015)
Au niveau du diagnostic, la gouvernance institutionnelle et administrative s’améliore tandis que la carte judiciaire a été restaurée. Il faut aussi souligner les avancées obtenues en matière de consolidation de la transparence dans la passation de marchés et la production de données statistiques fiables et désagrégés. Au niveau socio-éducatif, on note l’amélioration du taux brut de la scolarisation entre 2008 et 2015 ainsi qu’un accès de plus en plus important des populations à l’eau potable.
M. DIABY, a également révélé cinq problématiques à résoudre, entre autres, la qualité des institutions, celle de la gouvernance en générale, la problématique du développement du capital humain, celui du bien-être social et la problématique de la transformation des produits agricoles.
Cet atelier va s’achever par l’analyse du rapport préliminaire sur l’Etude Côte d’Ivoire émergent en 2020, réalisée par l’OCDE.
Ressources utiles: