Donner aux acteurs nationaux du commerce international les rudiments pour faciliter et simplifier les procédures d’importation et d’exportation en vue de leur permettre de rentabiliser davantage leurs affaires. C’est l’objectif du séminaire international sur les Incoterms 2020qui s’est déroulé, hier, mardi 28 septembre 2021, au siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), à Abidjan-Plateau. Ce, à l’initiative de l’Office ivoirien des Chargeurs (OIC), l’Organisation de célérité des opérations douanières (OCOD) et la Chambre de commerce internationale (CCI) de Paris. Importer ou exporter nécessite de maîtriser la chaîne de logistique internationale, à commencer par les Incoterms ou International Commercial Terms (INCO-TERMS). Ce qui permet de définir au mieux les obligations, les coûts et les risques engendrés par le transfert de la marchandise d’un territoire à un autre. Ce qui veut dire qu’il y a la répartition des coûts (coût du transport par exemple) et des risques entre les parties ainsi que les obligations réciproques du vendeur et de l’acheteur. « Il est donc indispensable, aujourd’hui, de comprendre et de maîtriser les incoterms tels que révisés en 2020 », a annoncé le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba.
Selon lui, dans le cadre de la mise en œuvre de la Zone de Libre- Echange Continental Africaine (ZLECAf), il appartiendra aux opérateurs économiques africains de s’approprier les Incoterms 2020 afin de sécuriser au mieux leurs transactions commerciales en définissant les droits et les obligations des parties. Souleymane Diarrassouba n’a pas manqué de préciser que le choix de l’incoterm aura un impact direct et certain sur le prix des marchandises comme sur la responsabilité du vendeur et de l’acheteur. « De ce point de vue et sous les meilleures explications et additifs des formateurs, il importera de le négocier comme faisant partie de l’offre commerciale. Fort de cette formation, vous serez en mesure de clarifier les responsabilités de l’acheteur et du vendeur et de couvrir le transfert de risques », conseille-t-il.
Aux dires du Ministre du Commerce et de l’Industrie, cette rencontre se voulait aussi un cadre idéal d’échanges et de partage d’expériences, devant permettre aux entreprises, aux Pme et particulièrement aux startups présentes de saisir cette véritable opportunité de rencontres et d’affaires pour accroître leur portefeuille clients et partant, œuvrer au développement économique des Etats en Afrique.
Le Directeur général de l’Office Ivoirien des Chargeurs(OIC), Issouffou Sidibé, a indiqué dans la dynamique des allocutions que le séminaire vise l’appropriation des 11 incoterms afin d’éviter les contentieux qui pourraient survenir lors des contrats pour cause de méconnaissance de la nouvelle réglementation en vigueur depuis janvier 2020.Le séminaire, a-t-il indiqué, s’inscrivait dans le cadre de la facilitation des échanges commerciaux. « Il s’agit de donner aux acteurs nationaux du commerce international les rudiments pour faciliter et simplifier les procédures d’importation et d’exportation”, a-t-il précisé. Issouffou Sidibé a rappelé que l’incoterm est révisé tous les dix (10) ans. Le Directeur Exécutif de la CGECI, Stéphane Aka-Anghui, le conseiller technique du Ministre des Transports, Louis Kadjo, etc. ont pris part à l’ouverture officielle du séminaire.