- S.E.M Amadou GON COULIBALY, Premier-Ministre, Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat de Côte d’Ivoire, Chef du Gouvernement ;
- S.E.M, Paul KABA THIEBA, Premier-Ministre du Burkina Faso, Chef du Gouvernement ;
- Monsieur Souleymane DIARRASSOUBA, Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME de Côte d’Ivoire;
- Monsieur Harouna KABORE, Ministre du Commerce de l’Industrie et de l’Artisanat du Burkina Faso ;
- Mesdames et Messieurs les Ministres et membres des gouvernements de Côte d’ivoire et du Burkina Faso ;
- Monsieur le Préfet de la Région du Bélier, Préfet du Département de Yamoussoukro ;
- Monsieur le Gouverneur du District Autonome de Yamoussoukro ;
- Monsieur le Maire de la Commune de Yamoussoukro ;
- Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
- Monsieur SAWADOGO Mahamadi, Président de la Chambre de Commerce et d’industrie du Burkina Faso ;
- Monsieur Jean-Marie AKA, Président de la Confédération Générale des Entreprises (CGECI) ;
- Mesdames et Messieurs les Vice-Présidents et Membres Elus des Chambres de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ;
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux, Directeurs Généraux des Administrations, des entreprises et structures publiques et parapubliques ;
- Mesdames et Messieurs les Présidents des organisations professionnelles ;
- Mesdames et Messieurs les Présidents de conseil d’administration, Directeurs Généraux et Chefs d’entreprises ivoiriennes et Burkinabés ;
- Honorables invités en vos rangs, grades et qualités ;
- Chers amis de la presse ;
- Mesdames, Messieurs,
L’honneur m’échoit au nom du secteur privé ivoirien de prendre la parole ce matin, en présence de ce parterre de personnalités, à l’occasion de la première édition du Forum Ivoiro-Burkinabé, institué en marge du sommet du Traité ivoiro-Bukinabé.
Je voudrais donc exprimer toute ma joie et ma fierté au nom de toutes les entités organisatrices ivoiriennes, pour avoir permis à notre pays d’abriter cet important événement qui fera date dans l’histoire économique de nos deux pays. Mais surtout tout le plaisir que nous avons, d’accueillir nos homologues hommes et femmes d’affaires du Burkina Faso. Nous souhaitons à toutes et à tous la traditionnelle Akwaba en terre ivoirienne.
Permettez-moi tout d’abord, d’exprimer nos sincères remerciements et toute la gratitude du secteur privé ivoirien aux deux (2) Premiers Ministres, leurs excellences Amadou GON COULIBALY et Paul Kaba THIEBA, qui malgré toutes les contraintes de leurs agendas que nous savons très chargés en ce moment, ont accepté de présider ce forum et d’honorer de leur présence effective cet important événement.
Je vous prie, Messieurs les premiers Ministres de bien vouloir transmettre à nos deux Chefs d’Etat respectifs, leurs excellences Alassane OUATTARA de la République de Côte d’Ivoire et Roch Marc Christian KABORE de la République du Burkina Faso, nos déférentes salutations et nos respectueux hommages.
Monsieur le Premier de côte d’ivoire, le secteur privé vous exprime sa reconnaissance et sa fierté pour l’énorme travail que vous abattez à la tête du gouvernement ivoirien ce qui vous a valu de mériter la confiance renouvelée de son excellence le président Allassane Ouattara à qui nous rendons un vibrant hommage pour son leadership, sa clairvoyance, son écoute et ses actions concrètes en faveur d’un secteur privé de plus en plus dynamique.
Je voudrais adresser nos remerciements à Monsieur le Ministre du commerce de l’industrie et des PME qui ne ménage aucun effort pour traduire au quotidien les instructions de Monsieur le Premier Ministre à la grande satisfaction des opérateurs économiques.
Permettez-moi d’associer à ces remerciements, tous les Ministres ivoiriens et Burkinabés, ainsi que toutes les personnalités qui ont sacrifié de leur temps, pour assister à cette grande première, mais aussi et surtout à ceux qui sont la raison d’être de ce forum, les hommes d’affaires ivoiriens et burkinabés, dont la présence massive donne tout son sens à cette activité.
Partis initialement sur un format d’une centaine d’entreprises, ce sont au total deux cent entreprises de divers secteurs d’activités et de diverses tailles qui participent à cet événement. Ceci est la preuve concrète que ce forum était une véritable attente. Toutes nos félicitations aux entreprises des deux pays pour cette mobilisation exemplaire.
Messieurs les Premiers Ministres,
Honorables invités
La tenue de ce forum traduit une volonté de nos Chefs d’Etat et de leurs Gouvernements respectifs, de faire de l’intégration des deux (2) économies une réalité vivante, à travers la promotion des d’affaires entre les acteurs économiques et la mise en place de partenariats d’affaires solides et diversifiés. Les secteurs privés ivoiriens et burkinabés sont appelés à jouer un rôle moteur de cette intégration tant souhaitée pour nos pays liés politiquement, socialement et économiquement par une histoire partagée que nous connaissons tous.
Je m’attarderai singulièrement sur les aspects économiques que nous mettons en lien avec les enjeux de ce forum, qui portent essentiellement sur les stratégies à mettre en place, pour créer les conditions d’un plus grand rapprochement entre les entreprises ivoiriennes et burkinabés. L’objectif ultime étant qu’elles développent plus d’activités commerciales entre elles, qu’elles créent plus d’entreprises ensemble et qu’elles accroissent réciproquement leurs investissements dans les deux pays. Car il est établi que le commerce des Etats Ouest-africains entre eux ne représente que moins de 13% de leurs échanges globaux. Les hommes d’affaires ivoiriens doivent donner l’exemple à toute l’Afrique.
En effet le cadre institutionnel de facilitation des activités économiques entre nos deux pays déjà présents au sein de l’UEMOA et de la CEDEAO est assez fourni et renforcé dans sa dimension bilatérale par le TAC.
Dans pratiquement tous les domaines, des accords existent, notamment en matière de transit des marchandises dans le cadre du TRIE, en matière de facilitations spécifiques accordées par les douanes ivoiriennes, en matière d’accès aux marchés publics, en matière énergétique, en matière d’infrastructures routières, etc.
En outre, les secteurs privés de nos deux pays cohabitent dans plusieurs organisations à vocation sous-régionale et internationale, telles que la Fédération Ouest Africaine des Chambres de Commerce (FEWACI), la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines (CPCCAF) et la Chambre Consulaire Régionale (CCR) Présidée par le Président SORY Abdoulaye qui n’a pu se joindre à nous ce jour pour des raisons de santé. La CCR UEMOA à laquelle nous appartenons tous contribue à accroître davantage l’implication effective du secteur privé dans le processus d’intégration économique et social.
Ces organisations ont en commun des dispositifs tels que le MAOC, le Mécanisme d’Alerte aux obstacles au commerce, qui les prédisposent déjà à travailler ensemble pour lever les obstacles.
Un bref regard sur les échanges entre nos deux pays nous permet de faire le constat d’une hausse des Importations de la Côte d’Ivoire en provenance du Burkina ces dernières années pour atteindre le chiffre de 8.909 milliers de dollars américain, quand les Exportations de la Côte d’Ivoire vers ce pays atteignent 431.076 milliers de dollars en 2016.
Au niveau de la représentation des entreprises burkinabé en Côte d’Ivoire, selon les chiffres de l’Institut National de la statistique, nous avions en l’an 2016, 296 entreprises modernes de droit ivoirien à participation burkinabé et 177 parmi elles dont le capital était détenu à plus de 90% par un ressortissant Burkinabé.
Ces chiffres traduisent de façon éloquente le dynamisme des relations économiques entre nos deux pays.
A ce stade de mon propos, permettez-moi d’adresser mes félicitations à nos deux Premiers Ministres pour le rôle primordial joué par leurs gouvernements, ayant permis de parvenir à ces résultats concrets, mais surtout pour tous les projets d’envergure initiés en vue de favoriser l’intégration économique de nos deux pays.
La création au mois de Mai dernier de la zone économique spéciale entre le Burkina, le Mali et la Côte d’Ivoire dénommée «SIKOBO » en est une parfaite illustration.
En effet, les principaux défis auxquels nous devons faire face, en synergie avec les Etats et dans le cadre du dialogue secteur public-secteur privé, seront de créer plus d’occasions de rencontres entre les opérateurs économiques des deux pays et de lever toutes les formes d’entraves à l’implantation des entreprises et à l’exercice de l’activité commerciale de part et d’autre des deux frontières.
A mon cher frère SAWODOGO, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso, co-organisateur de ce forum, je voudrais vous adresser toutes mes félicitations pour l’action constante, que vous n’avez de cesse de mener pour rapprocher les secteurs privés ivoirien et burkinabè. La taille de la délégation composée de plus d’une centaine de dirigeants d’entreprises, que vous conduisez à ce forum est la preuve tangible du grand intérêt pour le développement des partenariats entre nos deux communautés d’affaires.
Mon très cher frère Jean-Marie AKA, Président de la Confédération Générale des entreprises (CGECI) et moi-même, travaillant en synergie avec tous les autres acteurs du secteur privé ivoirien, ne ménagerons aucun effort pour renforcer les partenariats entre nos hommes d’affaires et entreprises.
Nous devons nous sentir investis d’une mission d’agir dans le cadre de nos engagements à accompagner nos hommes d’affaires à réussir une meilleure pénétration des marchés de part et d’autre de nos frontières.
La première édition de ce forum en marge du TAC, dont le thème principal est intitulé: « Développement des partenariats entre les secteurs privés ivoirien et burkinabé : opportunités et défis » est pour nous un premier signal que la signature dans la suite de ce programme, de la convention de partenariat entre les deux (2) chambres consulaires pour l’organisation en 2019 du Forum AFRICALLIA en Côte d’Ivoire, viendra confirmer.
C’est sur ces notes d’espoir que je voudrais clore mes propos en souhaitant un très bon forum à Tous, de fructueux échanges et de belles rencontres d’affaires.
Vive les partenariats entre les hommes d’affaires ivoiriens et Burkinabé !
Vives les économies ivoiriennes et Burkinabès
Je vous remercie pour votre aimable attention.