Mme Martine Coffier-Studer, vice-President de la CGECI: “ Le travail décent ne peut-être généré que par les entreprises qui évoluent dans un environnement de compétitivité et de productivité”
L’Organisation Internationale du Travail (OIT) a célébre le centième anniversaire de sa création à travers le monde entier. Les festivités de ce centenaire se sont articulées autour du thème: « Faire progresser la justice sociale, promouvoir le travail décent ».
La Côte d’Ivoire n’est pas restée en marge de cette effervescence vécue dans 24 pays du monde. Le Bureau Ivoirien du Travail (BIT) a tenu à marquer le coup à travers l’organisation d’une cérémonie haut en couleur le 11 avril 2019 à l’hôtel Pullman rénové.
A cette occasion, la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire ( CGECI) était représentée par son vice-Président Mme Martine Coffie-Studer. Elle y a délivré un message fort remarquable, exhortant à l’ouverture d’un dialogue sur l’avenir de l’emploi.
« L’avenir du travail se pose chez nous en en termes de qualité, c’est à dire le travail. Le travail décent ne peut-être généré que par des entreprises décentes, c’est à dire des entreprises qui évoluent dans un environnement qui favorisent la productivité et la compétitivité… A l’occasion des festivités marquant le centenaire de l’OIT, le Patronat ivoirien voudrait inviter le gouvernement et les syndicats des travailleurs à ouvrir un dialogue interne sur l’avenir de l’emploi dans notre pays, sur les politiques à adopter et sur les mesures à mettre en œuvre », dixit Mme Coffie-Studer.
Une préoccupation partagée par le gouvernement ivoirien qui, par la voix du Ministre de I’Emploi et de la Protection sociale, M. Pascal Kouakou Abinan, a confié que des efforts sont accomplis pour l’établissement de nouveaux défis plus protecteurs de nouvelles conditions de travail, plus aptes à accroître la production des entreprises en vue des atteintes des Objectifs du Développement Durable N°8 relatif au travail décent et productif.
«Au nombre de ces avancées, le code du travail dont nous nous sommes dotés en 2015. Cette loi du travail consolide les options prises par le gouvernement en matière de travail. Notamment la reconnaissance du droit d’être un enfant, d’aller à l’école et de se former, du droit de s’affilier librement à un syndicat, du droit de travailler en toute sécurité et d’être traité avec dignité », a ajouté le Ministre Abinan.
La célébration du centenaire de l’OIT a été une occasion pour les gouvernements, les syndicats de travailleurs et les entreprises de jeter un regard sur l’avenir du travail décent en tant que facteur clé pour parvenir à une mondialisation équitable et pour réduire la pauvreté.
Pour sa part L’OIT a élaboré un programme pour la communauté du travail qui repose sur la création d’emplois, les droits au travail, la protection sociale et le dialogue social, l’égalité entre hommes et femmes étant un objectif transversal.